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Les comportements du cochon d'Inde
(ou cobaye )



par CobayesClub et Dr Didier BOUSSARIE





Le cochon d'Inde se caractérise par une richesse comportementale qui n’a pas son équivalent chez nos autres rongeurs de compagnie. L’observation des différentes postures et du répertoire sonore d’un cobaye lors d’une activité solitaire ou d’une interaction entre plusieurs individus au sein d’un groupe permet de typer de nombreux comportements. Chacun de ces comportements est en fait la résultante d’informations perçues par l’intermédiaire d’un ou de plusieurs de ses sens.
Nous avons traité dans un premier temps de l’univers sensoriel du cobaye.
Nous allons maintenant envisager les activités comportementales qui sont de deux types : individuelles et collectives. Chaque activité comportementale est constituée de deux composantes : posturale et phonique. Cette seconde composante résulte du répertoire sonore du cobaye, dont la richesse contraste avec la pauvreté de celui de nos autres rongeurs de compagnie. Elle a fait l’objet de nombreuses études surtout dans les années 1970-1980, portant notamment sur les sonogrammes (tracés des enregistrements phoniques) des différentes vocalisations.

Les différents comportements s’établissent dès la naissance, ils sont variables d’un individu à l’autre, d’un sexe à l’autre et sont en fait le reflet de la structure sociale qui se met en place à l’intérieur d’un groupe

Avec nos chaleureux remerciements à un bonbonsaleparterre pour ses shémas d'illustration.

Les comportements solitaires ou individuels du cochon d'Inde

L’alternance de la veille et du sommeil

Le cobaye domestique en captivité présente une activité pratiquement continue, alors qu’elle est surtout crépusculaire pour les cobayes vivant en semi-liberté et pour les espèces sauvages.
Le sommeil a fait l’objet d’études électro-physiologiques : l’organisation de la veille et du sommeil se caractérise par une alternance rapide de phases d’activité et de repos d’importance égale, bien réparties sur l’ensemble du nycthémère*, avec cependant quelques pics d’activité : de 18 à 20 heures, de 1 à 3 heures et parfois vers 6 ou 7 heures. Chez le jeune avant le sevrage, ces pics d’activité sont plus rares (de 17 à 21 heures, et parfois vers 4 heures) mais plus longs. Il n’y a pas de prédominance nette, qu’elle soit diurne ou nocturne, de la veille et du sommeil. Le cobaye est donc actif par petites périodes pendant plus de la moitié du nycthémère* et les phases de repos (48 % du nycthémère) qui n’excédent pas 10 minutes, comportent à la fois des périodes de sommeil peu structurées et un fort pourcentage d’états de veille. Le cobaye ne dort que 28 % de son temps et la part de sommeil paradoxal, dont la durée moyenne des épisodes n’est que de 106 secondes, est de 4 %.
Il n’y a pas de variations dans l’alternance veille-sommeil en fonction des conditions de luminosité. Les mâles sont légèrement plus actifs que les femelles. Par contre, l’élévation de la température ambiante diminue beaucoup l’activité.
Le cobaye en phase de repos est en position couchée, à partir de l’âge de 25 jours. Les nouveaux-nés sont simplement ramassées sur eux-mêmes.

Les comportements alimentaires du cochon d'Inde

La prise d’aliments

Les cobayes sauvages se nourrissent au crépuscule dans leur milieu naturel, à la différence des cobayes domestiques qui s’alimentent un peu n’importe quand, aussi bien le jour que la nuit
Le cobaye quémande sa nourriture le museau relevé,voire la moitié antérieure du corps soulevée du sol.
Cette mimique qui accompagne la prise d’aliments s’accompagne de l’émission de deux types de cris particuliers à l’espèce :
  • Un cri dit rythmique sexuel, saccadé et grave tel un bourdonnement, qui s’observe au cours des parades sexuelles, peut être émis par le cobaye proche de son maître, au moment de la distribution de la nourriture dont il est friand. Il s’agit d’un cri de satisfaction.
  • Un autre cri dit de quête et sifflement d’appel, également observé sur les jeunes isolés de leurs congénères, est nasillard et prolongé par un long sifflement aigu. Ce cri est destiné à attirer l’attention du maître, il s’arrête de lui-même lors de la distribution de la nourriture.

Mises à part ces vocalisations de quête et de satisfaction, les périodes de prise d’aliment sont plutôt calmes : mâles et femelles se nourrissent côte à côte, sans distinction de rang. Contrairement à ce qui existe chez d’autres espèces (chien, chat, hamster, oiseaux, reptiles,..), la compétition alimentaire est rare.



Le cobaye ne porte pas ses aliments à sa cavité buccale avec ses membres antérieurs (comme le font la plupart des rongeurs), tout au plus ceux-ci peuvent lui servir pour maintenir les aliments au sol pendant qu’il tire dessus avec ses dents, tout en effectuant des mouvements de la tête vers le haut et vers l’arrière.



Bien que ne possédant pas d’abajoues (comme les hamsters), le cobaye peut transporter dans sa cavité buccale des aliments de grande taille (pommes, feuilles d’endives, céleri,..) pour les soustraire à ses congénères.

La prise de boisson

Le cobaye aspire l’eau ou tout autre liquide, sans le lapper

La coprophagie

Le cobaye réabsorbe une partie de ses crottes, ce qui lui permet de récupérer de la cellulose digestible, des vitamines du groupe B, des acides aminés. Pour ce faire, il s’assoit sur ses membres postérieurs, se recourbe afin de venir récupérer le contenu fécal à la sortie de l’anus, puis il se redresse aussitôt et se met à mâcher.
coprophagie ( et non pas caecotrophie) chez le cochon d'Inde
Illustration en vidéo coprophagie:

Le grignotage

Le cobaye passe un temps considérable à grignoter et ronger tout ce qui peut être à sa portée (distributeurs d’eau, bord des mangeoires, maison,..). Ceci n’est pas lié à la prise de nourriture, mais à la pousse continue des dents (incisives et molaires) qui ne sont usées que par la mastication.

La miction et la défécation

Lorsque le cobaye va uriner, il se met souvent à reculer jusqu’à entrer en contact avec une paroi de la cage ou un accessoire, voire un congénère, il abaisse sa croupe et urine. Inversement, lorsqu’il veut déféquer, il relève la croupe.
Il n’y a pas de lieu privilégié pour ces comportements excrétoires, autrement dit le cobaye urine et défèque n’importe où dans sa cage. Par contre, ces comportements peuvent être inhibés lorsqu’il se retrouve dans un lieu nouveau ou inconnu.

Le cobaye a la fâcheuse habitude d’uriner et déféquer dans sa mangeoire ou son récipient d’eau, d’où l’intérêt d’un biberon et d’accessoires fixés aux parois de la cage.

Les soins corporels

La toilette s’observe très tôt chez le jeune, dès les premières heures qui suivent la naissance.

Chez l’adulte, elle est généralement effectuée pendant les périodes de calme, après le repas ou le sommeil. Le cobaye, assis sur son train postérieur, passe lentement un ou les deux membres antérieurs en arrière des oreilles puis contre le museau, de bas en haut. Cette toilette se poursuit en général par un léchage qui ne concerne que les membres antérieurs chez le jeune d’une semaine et qui s’étend aux membres postérieurs et à l’ensemble du corps chez l’adulte. Le pelage est nettoyé avec la langue et avec les dents.

Ces soins corporels sont complétés par un grattage, avec les membres postérieurs. Peu rapide et peu précis à la naissance, il se perfectionne rapidement : un jeune est capable à 5 jours d’atteindre n’importe quelle partie de son corps avec ses membres postérieurs.
toilette du cochon d'Inde
Bibendum fait sa toilette :
toilette du cochon d'Inde schéma posture toilette

Les relations du cochon d'Inde avec l'environnement

L’exploration

Le cobaye est par nature méfiant et peu enclin à l’exploration, en comparaison avec d’autres rongeurs de compagnie tels le hamster ou le rat. Les jeunes sont cependant plus curieux que les adultes.

Les schémas de méfiance

Lorsqu’il est introduit dans un espace nouveau, le cobaye s’immobilise dans un premier temps. Une fois cette période d’immobilité passée, il se déplace par des séries de mouvements entrecoupés d’arrêts. Les déplacements sont lents, effectués avec précaution, le corps au ras du sol et allongé au maximum.

Ce comportement typique peut être accompagné d’une exploration olfactive : le cobaye dresse la tête vers le haut, parfois tout le corps. Il peut aussi frotter sa région labiale sur le sol, dans un mouvement de va et vient, mais sans pratiquer de léchage.

Ce genre d’allure prudente se retrouve lorsqu’un objet ou un animal étranger a pris position à l’intérieur de la cage : le cobaye vient l’examiner avec circonspection, et parfois le goûter, en s’allongeant au maximum, comme pour en approcher la tête tout en laissant l’arrière –train dans une zone éloignée du danger.
Diverses vocalisations sont associées à ces schémas de méfiance :
  • Un mâle émet systématiquement le cri rythmique sexuel lorsqu’on introduit un étranger dans sa cage ou lorsqu’on le place dans une cage nouvelle contenant ou ayant contenue des cobayes.
  • L’arrivée d’un intrus peut induire l’émission du signal de menace, produit par l’entrechoquement des dents au cours de mouvements modérés mais très rapides de la mandibule.
  • Le cri dit de cohésion (« chutt »), caractéristique des interactions sociales dépourvues de tension peut aussi accompagner l’activité exploratoire.

Le marquage au sol

le comportement marquage au sol par le  cochon d'Inde Le cobaye croupe baissée traîne son arrière-train sur le sol.
La trace odorante laissée par les sécrétions des glandes anales, permet au cobaye de se familiariser avec son nouvel environnement et de marquer son territoire pour qu’il soit reconnu comme tel par ses congénères.





La réponse aux bruits

Le cobaye répond à un bruit inconnu, soudain, aigu et da faible intensité (froissement da papier, bruit de clés, de pièces,…) en s’immobilisant. Il reste attentif, raide, membres antérieurs tendus et tête relevée, les yeux grands ouverts.

Par contre, si l’intensité du bruit est forte (téléphone, avion, …), il répond par la fuite rapide suivie d’une immobilisation prolongée.

Dans les deux cas, l’immobilité ou la fuite sont accompagnées d’un bruit caractéristique de bourdonnement saccadé (« drr ») dit « cri rythmique d’alerte au son » qui a valeur d’avertissement pour les congénères.

Les comportements collectifs ou sociaux chez le cochon d'Inde

Les comportements relationnels

Ces comportements sont exempts de toute tension. Ils permettent une communication entre deux sujets et jouent un rôle important dans la reconnaissance individuelle ou dans la cohésion d’un groupe. On dénombre 4 principaux comportements relationnels.

Le contact bucco-buccal

le comportement du  cochon d'Inde
Il apparaît dès les premiers jours de la vie, dirigé vers la mère. Par la suite, il s’observe souvent entre deux individus, surtout pendant les périodes de calme.

Le toilettage mutuel

L’un des deux cobayes toilette activement l’autre en mordillant sa fourrure au niveau de la tête. Ce toilettage entraîne chez le cobaye récepteur une fermeture des paupières et des coups de tête vers le haut

Le flairage anogénital

Ce comportement, déjà présent chez le très jeune, permet une reconnaissance mutuelle entre individus grâce aux glandes sécrétrices de la zone ano-génitale

Le tirage des poils

relationnel cochon d'inde
Cette attitude, fréquente chez les petits envers leur mère, réapparaît au moment de la lactation et sur les adultes. Les cobayes tirent et ingèrent les poils de leurs congénères, et leur mordillent les oreilles. Ce comportement est favorisé par la surpopulation et tout état de stress, par exemple lorsque les individus se bousculent pour atteindre l’eau ou la nourriture, et il peut prendre dans les cas extrêmes heureusement très rares des allures de mutilation voire de cannibalisme

Ces comportements relationnels, mis à part le dernier dans sa phase terminale, sont associés à deux types de vocalisations :
  • « le cri de cohésion » : série de plusieurs cris brefs de basse fréquence, observables dès la naissance.
  • « le cri de contact social » : émission répétitive de vocalisations identiques, à un rythme régulier au cours d’une même séquence, et qui se poursuit pendant plusieurs secondes

Les comportements sexuels

La séquence sexuelle type :

le parade  du  cochon d'Inde
le parade  du  cochon d'Inde
le parade  du  cochon d'Inde
Elle est constituée par les différentes phases de la parade du mâle suivies par la réponse de la femelle. Elle est surtout le fait des mâles adultes dominants envers les femelles réceptives ou nouvelles et les nouveaux congénères, mais elle peut aussi s’observer chez de très jeunes mâles ou sur des femelles en chaleur. Les jeunes mâles peuvent commencer à présenter des comportements sexuels dès l’âge de 8 jours.
  • La phase de début : le mâle commence par flairer et/ou lécher la région anogénitale de la femelle, bouche entrouverte, avec des mouvements de tête vers le haut.
  • La parade de cour : le mâle adopte une démarche raide et lente à petits pas, tête horizontale tendue vers l’avant, tout en évaginant son scrotum et ses glandes péri-anales. Au cours de cette parade, il tourne autour de la femelle ou reste immobile avec des mouvements de dandinement du train postérieur. Ce comportement s’accompagne de l’émission du cri rythmique sexuel déjà décrit : succession de bourdonnements saccadés et brefs (0,025 s.) de sonorité grave (150 à 450 Hz) pendant 30 secondes ou plus. Chaque unité sonore est associée à une vibration visible des flancs qui correspond à une contraction rythmique du diaphragme.
  • après sa parade de cour, le mâle suit la femelle dans tous ses déplacements en flairant sa région génitale, le menton posé sur sa croupe tout en émettant le fameux cri rythmique sexuel.
  • La réponse de la femelle et la fin de la séquence : la réponse est variable en fonction de la réceptivité de la femelle : Une femelle réceptive, donc en chaleur, peut présenter toutes les postures typiques du mâle, et même parfois effectuer des tentatives de chevauchement. Elle répond aux avances du mâle par la posture de lordose : dilatation périnéale, affaissement du dos, membres postérieurs raides et croupe relevée. Le mâle la chevauche en l’étreignant au moyen de ses pattes avant.

    Une femelle non réceptive va au contraire essayer d’interrompre les avances du mâle. Elle le repousse en arquant le dos et en pratiquant des ruades. Pour parachever son refus, elle se raidit sur ses membres postérieurs, relève sa croupe et émet des jets d’urines par saccades.
    Ces postures sont la aussi accompagnées de vocalisations caractéristiques :
  • Le cri de contact social : piaulement de 3 à 4 unités sonores de fréquence basse mais crescendo.
  • Le cri de dérangement : émission de trilles de haute fréquence (500 à 1700 Hz)

Les comportements agonistiques ou conflictuels

Ils commencent à s’exprimer dès la première semaine (coups de museau) pour s’intensifier surtout chez le mâle qui utilise dès l’âge de 3 mois les comportements de l’adulte. Ces conflits peuvent intervenir dans un groupe stable à l’occasion de différentes situations telles que la distribution de nourriture, le sevrage, l’accouplement, et surtout la surpopulation. Les conséquences sont généralement minimes. Il en est tout autrement lors de l’introduction d’un cobaye étranger dans un groupe déjà constitué.

Les relations agonistiques au sein d’un groupe stable

Le cobaye menaçant relève la tête en direction de son adversaire et maintient cette position bouche ouverte, prêt à mordre. Cette posture st rarement suivie du signal de menace, mais dans ce cas l’agresseur attaque en projetant brutalement la tête voire le corps vers son opposant et termine par une morsure.
Morsure cochon d'Inde
    L’agressé peut avoir diverses réactions pour neutraliser l’agressivité de son adversaire :
  • Il cède sa place et s’éloigne
  • Il choisit la fuite
  • Il adopte une attitude détournée en maintenant sa tête en arrière sans bouger
  • Il émet le « cri de dérangement » ou le « multiplet de contact social », dont la fonction est inhibitrice sur l’agressivité

Si la blessure est sévère, l’agressé émet un long cri de détresse, semblable à un sifflement aigu et nasillard dont la fréquence peut atteindre 5000 Hz. En même temps, il trépigne sur place et contorsionne sa tête dans tous les sens.

Illustration en vidéo :
Blondie cherche une place à l'abri, au milieu de Bigoudi et Bobine.
Elle se fait chasser: on lève la tête pour impressionner et menacer.
Blondie mange de l'herbe en attendant que ça se calme....
Les petits cris, sont ceux de Bobine, bien agacée
L’affrontement avec un intrus

Plusieurs cas de figure peuvent se présenter :
L’intrus est une femelle inconnue : les mâles présentent une activité exploratoire puis sexuelle dirigée contre l’intruse. La réaction des femelles résidantes est par contre plus variée : indifférence, attaque de l’étrangère, morsure, signal de menace.

L’intrus est un mâle dominé : le mâle dominant réagit immédiatement par
  • une approche et un flairage
  • une menace ambivalente : les deux opposants se tiennent face à face ou tête-bêche, le corps arqué, la tête en position oblique (pour l’agresseur) ou en retrait (pour l’agressé). Le mâle dominant, poil hérissé, émet le signal de menace

  • Attaque  du  cochon d'Inde
  • une attaque directe accompagnée de morsure. L’intrus fuit en criant et adopte la posture détournée pour inhiber son adversaire. Dans les cas extrêmes, il peut sauter sur la mangeoire ou l’abreuvoir, et y demeurer tout en poussant le cri de détresse. Le mâle résident, vainqueur, cesse alors toute agressivité et effectue souvent une parade sexuelle autour du vaincu, accompagnée de marquages eu sol

L’intrus est un mâle dominant
  • après l’approche, le flairage et les postures de menace offensive, a lieu un véritable combat. Les deux adversaires se mordent, roulent sur eux-mêmes ou tournent en rond et s’infligent des blessures sérieuses au niveau des oreilles, du museau, de la croupe, voire à la gorge. Le cobaye, d’ordinaire inoffensif, est alors capable de donner un coup de dent à l’observateur qui voudrait séparer les protagonistes
  • une réaction de panique peut apparaître chez les autres mâles qui courent dans tous les sens puis s’immobilisent le long des parois de la cage.

Les relations mère-jeune

La posture d’allaitement :

Allaitement du  cochon d'Inde allaitement peluche

Afin que les petits puissent accéder aux mamelles, la mère se tient membres antérieurs tendus, abdomen incurvé vers le haut, mamelles au niveau du sol

L’enfouissement et la tétée

Le jeune s’enfouit sous la mère, qui prend la posture d’allaitement, dès la mise-bas. La plupart des mères émettent le cri de cohésion qui permet le retour rapide de la progéniture. Au cours de la têtée, les jeunes émettent dès le 2éme jour de petits cris brefs, semblables à un bourdonnement saccadé, sur un rythme rapide, appelés « cri rythmique de tétée »

Le léchage du jeune

Le jeune enfoui sous sa mère est léché par celle-ci dans la zone génitale. Il émet un cri de « gazouillement » constitué d’unités sonores de basse fréquence (650 à 800 Hz) prolongé par une montée séquentielle rapide atteignant rapidement 4800 Hz. Le léchage provoque miction et défécation, dont l’apparition spontanée est également possible dès le 2éme jour

Les jeux du jeune

Ce comportement apparaît chez les jeunes dès le 2éme jour. Il se traduit par des cabrioles et des courses effrénées et maladroites, accompagnées de ruades et de mouvements latéraux de la tête. Leur maximum d’activité est atteint vers l’âge de 21 jours.

Dr Didier Boussarie
Vétérinaire
Consultant NAC Exclusif

© Didier Boussarie -  CobayesClub © Didier Boussarie -  CobayesClub